Bienvenue aux nouveaux·elles. Cette infolettre est envoyée à 46 personnes.
Merci pour vos retours de plus en plus nombreux. Je les lis tous, continuez ! J’apprécie de recevoir vos coucous, vos critiques (doucement quand même), vos encouragements, vos œuvres…
Oui, il y a un «1» dans le Mont Saint-Michel du n°002 (dans les deux versions).
Non, je ne suis pas rémunéré sur les ventes de stylos TWSBI mais je devrais peut-être y penser…
Allez, c’est parti. Je te proposais un café à la fin du n°002. Viens boire un café, il faut être en forme pour partir en exploration. J’ai besoin de toute ton attention.
Un cocktail qui va bien : BARRAQUITO
Sur l’île de Tenerife, aux Canaries, là où se trouve le point culminant d’Espagne, on peut boire un Barraquito, petite merveille multicouche :
Cette douceur difficile à décrire est composée :
d’un espresso,
de lait mousseux,
de lait concentré sucré,
d’un trait de « 43 », alcool célèbre en Espagne,
d’une pincée de cannelle,
d’un zeste de citron.
On trouve des recettes sur Internet, même le tuto en chanson, mais je te préviens tout de suite : si tu n’es pas aux Canaries, ton Barraquito sera moins bon…
Une toile perso : CAFÉ
Une citation : STEPHEN HAWKING
Citation attribuée à Stephen Hawking, ici avec mon écriture mais qui pourrait ressembler à la sienne (sauf que le pauvre n’a pas écrit très longtemps), qui pourrait se traduire par :
Quand ça se corse, les durs prennent une pause café.
Une photo que j’ai appréciée : PAPILLONS ET CAÏMAN
En 2016, Mark Cowan a été finaliste du concours photo de la Royal Society avec cette photo :
Non, ce n’est pas un filtre Snapchat. Ces jolis papillons colorés vont sur la tête du caïman pour récupérer du sel, qui leur est précieux dans cette région de l’Amazone. Une coutume locale, mais ici en bonus, les papillons sont regroupés par couleurs. Bah, ils restent en famille, quoi.
Un fait étonnant : IMMEUBLE DÉPLACÉ
Une tour pas à la bonne place ? Pas grave, y a qu’à la déplacer.
C’est un central téléphonique ? Pas de souci, on déplace l’immeuble de 11 000 tonnes avec 600 personnes qui continuent à travailler à l’intérieur.
Ça se passe en 1930, il y a 91 ans, donc, aux États-Unis. L’immeuble est le siège de la compagnie Indiana Bell, filiale de AT&T dans l’état d’Indiana, construit en 1907. Pour pouvoir construire un plus grand bâtiment sur le même site sans interrompre l’activité, on ne pouvait pas démolir le bâtiment existant. Il a donc été poussé sur le bord, pendant que ses occupants continuaient à y travailler. En 4 semaines, l’immeuble a été poussé de 16 mètres vers le sud, tourné à angle droit, puis poussé de 30 mètres vers l’ouest. Toutes les connexions (électricité, téléphone, gaz, eaux) ont été allongées et rendues flexibles. Un trottoir mobile en bois permettait aux employés et au public d’entrer et sortir à tout moment. Le service n’a pas été interrompu pendant tout ce temps.
Des infos comme ça, ça me met en joie, pas toi ? J’imagine que le responsable du chantier devait moins hésiter que moi à empiler les assiettes sales après manger.
Les infos ci-dessus proviennent de cet article. Tu peux aussi voir une animation avec les photos mises bout à bout.
Une lecture que j’ai appréciée : WUHAN, VILLE CLOSE
Je viens de terminer un voyage de 2 mois en Chine dans la province du Hubei. Pour être honnête, cette exploration s’est fortement limitée à l’immeuble de l'auteure.
Ce retour un an en arrière là où est apparue la petite bête alors inconnue, devenue star planétaire depuis, m'a plu. Notamment le regard de Fang Fang, femme écrivain qui a grandi sous la Révolution Culturelle, puis a découvert qu'il était possible de penser par soi-même, et qui à son âge parvient à contourner la censure sur Internet par différents stratagèmes, et avec plusieurs soutiens, lui permettant d'être lue (souvent entre les lignes) par des millions de personnes.
On va pas se mentir, ce journal n’est pas toujours joyeux, mais c’est une chronique de vie confinée, le témoignage d’un période spéciale, construit au jour le jour, ce n’est pas une enquête journalistique ou épidémiologique pleine de détails choquants. L’apparition d’un nouveau virus inconnu dans une ville de 9 millions d’habitants est source d’inquiétude, pour soi ou pour les autres, d’incertitude, où l’on se demande pour combien de temps on en a…
On est nombreux, lors du premier confinement, à avoir choisi de s’accrocher à quelque chose, l’écriture, un blog, une photo par jour, pour tenir le coup le plus longtemps possible sans péter les plombs…
Un texte perso : TENTATIVE DE HAÏKU
Une photo perso : LUNE DERRIÈRE LA CIME
Une info moyennement utile : FRONTIÈRE EN ZIG-ZAG
Petit coucou à mon lectorat belge : saviez-vous qu’on peut tracer une ligne droite qui coupe 11 fois la frontière entre nos deux pays ? La preuve :
Des liens en vrac : VIEILLES FACES, MUSÉES
Une bien jolie collection de photos noir et blanc de vieilles façades (enseignes, publicités peintes), par le photographe Yann CHEMINEAU (tu peux aussi aller voir le reste de son site, moins nostalgique : photos de ciels, de concerts, de voyages etc)
Dans les musées, la fête se prépare, youhou !
Un seul tableau (un Kandinsky) pour un seul spectateur à la fois, avec un gardien costaud, dans la salle de pause d’une ancienne centrale électrique à Moscou. Ça donne un court métrage assez WTF de 6 minutes, (russe sous-titré en anglais) et à la fin on voit le tableau (Dramatic and Mild, 1932).
Voilà. A dans deux semaines, et n’oublie pas de regarder les étoiles, pas tes pieds.
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